mercredi 10 avril 2013

Le cerveau d'Einstein exposé dans un musée



Deux bouts du cerveau du célèbre physicien sont exposés sous verre dans un musée de Londres.
 

Le cerveau d'Einstein exposé dans un musée
Deux morceaux du cerveau du physicien Albert Einstein dans un musée à Londres.
REUTERS

 

Deux petites parties du cerveau d'Albert Einstein sont exposées dès le 29 mars au sein de la Wellcome Collection de Londres, rapporte TheGuardian. Le titre de l'exposition The Mind as Matter -la matière de l'esprit- se consacre exclusivement au plus mystérieux des organes humains. Dans ce musée dédié à l'art et à la science, sont réunis plus de 150 objets qui ont pour thème le cerveau et les recherches qui en découlent.

Les deux parties de la cervelle d'Einstein ne sont pas les seuls organes visibles lors de l'exposition. Elles côtoient le cerveau d'Edward Rulloff, célèbre meurtrier du 19e siècle , qui figure comme l'un des plus gros jamais connus. Ou encore le cerveau d'Helen Gardener "qui a lutté pour prouver que la différence de masse cérébrale selon le sexe n'avait aucune incidence sur les capacités intellectuelles" selon Europe1. Est également visible un morceau de cerveau qui a pris une balle de revolver.

Le cerveau d'Einstein en 240 morceaux

Albert Einstein avait demandé lors de sa mort -survenue en 1955- que son corps soit inhumé. Son cerveau a d'abord été prélevé, coupé en 240 morceaux, et dispersé aux quatre coins du globe. Nombreux sont les chercheurs qui ont tenté d'analyser pendant des années les raisons d'une telle intelligence chez le chercheur théoricien. Les résultats ne sont pas très convaincants.
Au final, l'exposition "ne demande pas ce que le cerveau fait pour nous mais ce que nous faisons pour le cerveau", informe le musée. Tout un programme.

 



vendredi 5 avril 2013

Il sauve une fillette tombée dans l'Estuaire : "Je n'ai pas réfléchi et j'ai plongé"



Un Angoumoisin de 21 ans a secouru au péril de sa vie une fillette de 8 ans. Le père de l'enfant est toujours porté disparu

Cyril Chambriard, quelques minutes après le sauvetage.

Cyril Chambriard, quelques minutes après le sauvetage. (photo Gérard Mounier)

Sans le courage de Cyril Chambriard, un Angoumoisin de 21 ans, il est probable que la fillette de 8 ans se serait noyée dans la Gironde, où elle venait de tomber vendredi après-midi près du port de Vitrezay, sur la commune de Saint-Sorlin-de-Conac, en Charente-Maritime (17).

Alerté par des témoins, le jeune serveur, qui préparait la saison dans le restaurant situé à proximité, n'a pas hésité à se jeter dans une eau à 6 degrés et profonde de 3 mètres en voyant l'enfant emporté par le courant à une vingtaine de mètres de la berge. Cette dernière est physiquement indemne mais psychologiquement très choquée.

Les recherches ont repris pour retrouver le père de famille Ce dimanche matin, la gendarmerie a réactivé le dispositif de recherche afin de retrouver le corps du père de famille disparu vendredi après-midi dans la Gironde. Les recherches se font à l'aide d'un hélicoptère basé à Mérignac, de la brigade nautique de Royan et de patrouilles terrestres.

« Ça m'a paru naturel de le faire. Je n'ai pas vraiment réfléchi. J'ai retiré de mes poches mon téléphone, mon argent, j'ai enlevé mes chaussures, et j'ai plongé. À l'aller, ça allait, mais il y avait beaucoup de courant et de tourbillons. Au retour, j'ai cru que je n'atteindrais pas la digue. Au début, elle s'est agrippée à mon épaule puis elle s'est accrochée devant moi. Elle était consciente mais frigorifiée, et elle avait bu la tasse. Près du bord, des gens nous ont lancé des gilets, puis ils l'ont fait remonter et ensuite ils m'ont aidé. »

Cyril mettra plusieurs minutes à reprendre son souffle. Il comprend alors que la fillette n'est pas la seule à être tombée à l'eau. « Je l'ai prise dans mes bras pour la sortir de l'eau. Elle était gelée. Elle a dit : "Mon papa est mort." Ça nous a fait un choc, mais le corps était introuvable », explique le patron du restaurant, Jean-François Bodet.

Elle jouait sur la jetée 

« Alerté par les cris de la fillette, un couple de personnes âgées a tenté de la secourir avec un bâton, mais en vain. Quelqu'un a d'abord tenté de se mettre à l'eau, mais le courant était trop fort. Je ne suis pas un excellent nageur, alors je suis allé chercher des gens au restaurant qui étaient sportifs pour nous aider. Nous n'avons vu que la fillette. C'est elle qui, une fois secourue par Cyril, nous a expliqué qu'elle était tombée en jouant sur la jetée et que son père avait sauté pour la retrouver. Lorsque nous sommes arrivés, il avait probablement déjà sombré », raconte un témoin.

« Le père a tenté de la récupérer en allant dans l'eau, il a vraisemblablement perdu très vite connaissance », confirme le capitaine Patrick Verdière, commandant de la compagnie de gendarmerie de Jonzac.

A-t-il fait un malaise cardiaque à cause de la température de l'eau ? La thèse serait envisagée par les enquêteurs, qui ont déployé avant-hier et hier d'importants moyens pour retrouver Antoine Chevallier, 53 ans et résidant à Marcillac (33), mais sans succès pour l'instant. Aujourd'hui encore, des plongeurs de la gendarmerie, des patrouilles pédestres ainsi qu'un hélicoptère basé à Mérignac (33) devraient poursuivre les recherches.

Des recherches encore infructueuses puis suspendues, ce dimanche à 20h.
« Je n'ai pas à étaler une quelconque fierté. Dans un sens, j'ai sans doute sauvé la vie d'une fillette, mais il y a aussi la mort d'un homme dans cet accident », conclut Cyril.

Source: http://www.sudouest.fr/2013/03/10/je-n-ai-pas-reflechi-et-j-ai-plonge-dans-la-gironde-990072-7.php#xtor=EPR-260-[Newsletter]-20130310-[zone_info]