POLITIQUE - Mediapart ne lâche pas l'ancien président d'une semelle. En pointe dans l'affaire Woerth-Bettencourt, le site d'investigation affirme ce lundi 21 janvier (lien payant) que Nicolas Sarkozy chercherait à créer un fonds d'investissement qui pourrait être installé à Londres.
Citant des sources anonymes émanant des milieux d'affaire et de la Brigade financière, Mediapart indique que l'ancien chef de l'Etat, épaulé par son conseiller Alain Minc, aurait noué des contacts dans divers milieux financiers afin de rassembler l'équivalent d'un milliard d'euros. Le projet n'en serait néanmoins qu'à ses débuts, Nicolas Sarkozy n'ayant "pas encore définitivement décidé de franchir le pas", nuance le site dirigé par Edwy Plenel.
Des conférences destinées à nouer des contacts
Toujours selon Mediapart, Nicolas Sarkozy profiterait de ses conférences à travers le monde pour prospecter afin de lever des sommes, elles-mêmes destinées à alimenter le futur fonds d'investissement. Le jeune retraité de la vie politique s'est notamment exprimé à huis clos devant des cadres de la banque brésilienne BTG Pactual à New York. Il a depuis été aperçu au Brésil, Singapour, Moscou puis à Doha.
Cité par Le Figaro, l'entourage du président a démenti toute "installation" à Londres. "Ce sont des constructions intellectuelles", réagissent ainsi les proches de Nicolas Sarkozy. Alain Minc dément également avoir apporté toute aide à l'ancien chef d'Etat. "Nicolas Sarkozy n'a pas besoin de moi pour rencontrer les plus grands fonds du monde", indique le consultant.
Sondages de l'Elysée: l'enquête étendue à tout le quinquennat
Hasard du calendrier, on a appris ce lundi que l'instruction sur l'affaire des sondages de l'Elysée a été élargie à tous les marchés passés de 2007 à 2012 entre les services de l'ex-président Nicolas Sarkozy et neuf instituts de sondage, des contrats qui étaient l'objet d'une enquête préliminaire.
L'affaire avait été révélée par le militant écologiste Raymond Avrillier.
Le parquet de Paris vient de prendre un réquisitoire supplétif qui permet au juge Serge Tournaire d'élargir le champ de ses investigations à des faits qui faisaient l'objet d'une enquête menée par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) de la police judiciaire parisienne.
C'est donc désormais le juge Tournaire qui va conduire les investigations qui porteront sur d'éventuels faits de "favoritisme", "détournements de fonds publics", complicité et recel de ces délits.
Source: Le HuffPost
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